Tout d’abord, il est bon de se rappeler ce que sont les Metaverses. Initialement appelé Horizon, le projet Metaverse est une plateforme virtuelle conçue pour rassembler et connecter des personnes, des événements, des départements, des entreprises, des clients, des consommateurs, des utilisateurs, etc. Lorsque j’ai entendu parler de ce projet ambitieux du géant du web Facebook, la première chose à laquelle j’ai pensé a été le film Ready Player One de Steven Spielberg, suivi de The Matrix. Pourquoi ? Supposons que dans les deux films nous racontions l’histoire d’un être humain piégé dans un monde virtuel. Dans l’un, les humains entrent volontairement dans le monde numérique pour gagner leur vie, pas pour se divertir ; dans le second, les humains sont asservis par une force mécanique et en savent peu ou rien.
Le Metaverse, un concept dangereux ?
En fait, les réseaux sociaux sont une arme à double tranchant depuis 2004. D’une part, surtout aujourd’hui, et utilisés depuis plusieurs années, ils servent à développer l’activité d’une entreprise ainsi que sa réputation électronique. Aujourd’hui, la plupart des médias sociaux, y compris Facebook et Instagram, proposent des places de marché en ligne pour encourager la communication et les vente. Ils trouvent des stratégies de plus en plus addictives pour augmenter le temps de visionnage de leurs utilisateurs mensuels, les enfermant plus ou moins consciemment ou inconsciemment dans une bulle virtuelle. Le défilement de TikTok, la réalité d’Instagram, les histoires de Snapchat… il existe de nombreux exemples qui définissent le contenu immatériel et ridiculement satisfaisant. L’usage du téléphone est devenu un standard matériel. Mais avec le métavers ces outils peuvent devenir obsolètes et nous obliger nos réparateurs informatiques à se rendre davantage polyvalents.
La vie devient de plus en plus électronique, et nous ne voyons que des influenceurs que nous ne rencontrerons jamais, et nous faisons confiance aux publicités générées automatiquement pour notre dernière recherche Google ou notre dernier achat sur Amazon. L’évolution vers le métavers va aller encore plus loin, à savoir : – Le projet de cerveau artificiel de Google – Virtualisation relationnelle, prothèses bioniques – Stratégies addictives utilisées par les médias sociaux, etc. Il sera intéressant de voir dans les prochains articles quelles sont les ambitions et les visions des grand groupe comme META. Car un problème peut alors survenir :
Posons-nous les bonnes questions. Vivons-nous actuellement de manière plus ou moins insidieuse et inconsciente le passage d’humains physiques à des humains virtuels. Deviendrons-nous prisonniers de nos conditions et de bulles médiatiques, coupés de la réalité des choses ? Glissons-nous doucement vers un transhumanisme aveugle et sans réflexion ou libre arbitre ? Un monde dans lequel les magasins seront tous ou presque virtuels ?
Le transhumanisme : qu’est-ce que c’est ?
Le transhumanisme spécifie un mode de pensée qui place l’être humain en son centre. Les aspirations du mouvement se concentrent sur l’amélioration de la vie grâce aux nouvelles technologies, afin que la capacité de vivre soit améliorée intellectuellement, physiquement et psychologiquement.
Le concept de métaverse est une forme de transhumanisme : l’accélération des améliorations du monde virtuel commence progressivement à s’installer. La numérisation progresse a travers des innovations qui révolutionneront à terme notre façon de vivre. Les transhumanistes jouent un rôle dans ce bouleversement technologique